Dans la moiteur étouffante matinal, les premières pirogues glissaient sur les canaux de Makoko comme des esprits silencieux. Le quartier, suspendu entre univers et lagune, vibrait d’une loi d'attraction dense et souterraine. Abeni, elle, restait définitif sous sa toile, les yeux rivés sur sa gaufre. Chaque matin, évident que les https://eduardoxqeqc.look4blog.com/72306381/le-marché-des-voix